Maîtriser le niveau de détail
Eliminer le surplus de détails : Reprenez l’histoire que vous aviez conçue avec la matrice de création d’histoires – vous la retrouverez, accompagnée de son analyse dans votre boîte mail). Racontez-la plusieurs fois de suite, de préférence à un interlocuteur, ou à défaut, en solo dans votre tête. Que remarquez-vous ? Les détails inutiles à la transmission du message auront complètement disparu au fil des narrations. L’histoire que vous utilisez en entreprise, qu’elle soit managériale ou marketing, sera de toute façon transmise par répétition, et donc, vous ne pouvez pas être certain qu’elle le sera dans son intégralité. Garnir l’histoire de détails excessifs vous expose au risque qu’un narrateur de l’histoire retienne des détails sans importance dans sa narration au détriment du cœur du message. Et au bout du compte, votre histoire n’aura plus de sens. Une histoire destinée à engager / impliquer des collaborateurs dans un projet pourra se passer de détails excessifs ; une histoire destinée à inspirer confiance, par contre, en nécessitera davantage. Eviter l’histoire Titanic : A l’inverse, aller trop loin dans l’élimination des détails vous expose à un mal inverse. Si on vous raconte l’histoire suivante : « 700 passagers heureux débarquèrent à New York au terme du voyage inaugural du Titanic » ; c’est une histoire vraie… Mais est-ce bien là le sens de l’histoire du Titanic ? On oublie le « détail » de tous les passagers qui ont fini au fond de l’eau ! Ajouter des détails parlants : C'est-à-dire quelque chose d’inhabituel, d’étonnant, ou de spécifique. L’idée est ici d’ancrer l’histoire dans le concret. Ainsi, et dans ce seul but, citer le nom improbable d’une ville, d’une personne, le nom d’une boisson, dont le rôle est mineur dans l’histoire, a un sens. |
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